Ça bouge dans l’univers des casinos et plus particulièrement du côté de nos voisins français en cette fin d’année. En effet, Joa, le numéro trois français des casinos, est enfin prêt à s’associer à un partenaire étranger pour remonter la pente. Il a toutes les cartes en mains à présent pour bousculer le grand univers des jeux en salles et en ligne.
Présentation du casino Joa
Le Groupe JOA, anciennement appelée Groupe Moliflor Loisirs jusqu’en 2008, est tout simplement un groupe français essentiellement spécialisé dans l’exploitation de casinos. Il est à ce jour le 3e opérateur français derrière Barrière et Partouche. en nombre de casinos, avec pas moins de 22 casinos en France et un site de jeux en ligne très actif. En 2015, le chiffre d’affaires de cette entreprise dont le siège social est localisé à Lyon en France, est de 200 millions d’euros bruts.
Le président du directoire est Laurent Lassiaz, qui emploie environ 1 500 personnes. Des casinos de nouvelle génération ont vu le jour ces dernières années avec des machines à sous et des jeux classiques, mais aussi des cinémas, des salles de réception, et les restaurants ont été profondément transformés, ce qui a permis en quelque sorte à la société lyonnaise de sortir des années difficiles qui avaient fait plonger ses comptes dans le rouge pour la contraindre à renégocier sa dette. À présent et pour la deuxième année consécutive, ses résultats arrêtés fin octobre sont donc bénéficiaires.
Une grande partie de cartes internationale va débuter
Les exploitants de casinos sont assis à la table de jeu, prêts à entamer des négociations entre divers pays, pour assurer l’avenir de leur marque et de leur institution.
Laurent Lassiaz, le patron de Joa à la ferme intention de lancer le mouvement de ces propositions d’alliance paneuropéenne. Cela est principalement dû au fait que le marché européen des casinos reste assez compartimenté de nos jours avec chaque pays qui possède sa propre réglementation et sa propre fiscalité. Ce qui signifie que les opérateurs varient selon les pays à cause de traditions nationales qui diffèrent considérablement.
Ça bouge du côté de l’Autriche et des Pays-Bas
Le premier marché d’Europe reste la France, avec la quasi-totalité des 201 casinos sur tout son territoire national. Fierté nationale, le groupe belge Ardent a cependant de poser un pied dans l’Hexagone en 2015, en prenant le contrôle de deux établissements auparavant détenus par le groupe Barrière.
Mais d’autres changements se profilent également ailleurs en Europe, avec ,notament le gouvernement des Pays-Bas qui espère entamer en 2017 la privatisation du groupe Holland Casino, entreprise qui dispose du monopole des jeux et qui exploite pas moins de 14 établissements. En Autriche, le groupe Casinos Austria se penche également sur une ambition de s’associer avec un autre groupe pour se lancer dans l’alliance internationale.
Le groupe Joa est à l’affût d’acquisitions en France comme hors des frontières
Les dirigeants de Joa, qui tenaient un conseil mardi 29 novembre à Paris, ont bien l’intention de participer à la consolidation internationale qui s’annonce prochainement tout en n’écartant pas la possibilité de voir l’entreprise achetée par un étranger afin de pouvoir s’intégrer dans le plan d’un opérateur bien décidé à construire une histoire paneuropéenne. L’appel est lancé, il ne reste plus qu’à voir qui cela peut intéresser dans l’immense univers du jeu et des casinos européens.